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Jean-Paul Charles Aymard Sartre

Jean-Paul Charles Aymard Sartre



Enfance solitaire et choyée
Né le 21 juin 1905 à Paris comme fils d'un officier de marine et d'une cousine d'Albert Schweitzer, Anne-Marie, Jean-Paul grandit dans un milieu bourgeois et intellectuel. Il vit une enfance solitaire comme enfant unique et orphelin de père depuis 1907 entouré de sa mère et ses grands-parents de la part maternelle ce qui rend son statut de tardillon compréhensible. Son grand-père prend toujours bien soin de l'enseignement surtout privé de son petit-fils préféré. Jean-Paul subit un strabisme qui le rend laid dont il sait bien. En 1920, celui-ci fréquent le Lycée Henry IV où il rencontre Paul Nizan avant de faire des études psychologie, philosophie et sociologie à l'École Normale Supérieur entre 1924 et 1928. Là, Jean-Paul et le futur philosophe et sociologue Raymond Aron s'affrontent après court temps d'échange de pensées parce que leurs différences idéologiques dominent de plus en plus leur amitié. Sartre commence déjà à critiquer la bourgeoisie vaniteuse qui se croit trop sûr de sa conception du monde.




Etudes ou son temps préexistentialiste
Sartre lit beaucoup déjà dès son tôt enfance et rédige beaucoup de récits de tout genre surtout après la connaissance d'Aron et de Beauvoir ce qui ne change qu'en haut âge à cause de devenir de plus en plus aveugle. Le petit homme comme ses amis l'appellent à cause de sa taille restreinte (~1,56 m) passe son bac en 1922 et atteigne le 1er rang au cours d'une candidature pour l'admission à l'agrégation en philosophie en 1929. Dans la même année, il fait la connaissance de Simone de Beauvoir avec laquelle il entretient une relation de liberté et de complicité. Entre 1931 et 1934 il enseigne la philosophie à un lycée à Le Havre. En 1934 finalement, il est pensionnaire à l'Institut Français à Berlin où il s'intéresse surtout à la philosophie de Nietzsche, Husserl et de Heidegger. Il finit son étude de la phénoménologie husserlienne.

L'Écrivain existentialiste (1) théorique
C'est la naissance de l'existentialiste Sartre qui commence directement à rédiger un roman qui est publié en 1938 : La Nausée. Il traite le thème de la liberté et de la solitude de l'individu et est notamment un succès. C'est grâce à ses romans, ses nouvelles (Le Mur 1939) et ses pièces de théâtre (Les Mouches 1943, Huis clos 1944, Les mains sales 1948) qu'il gagne une notoriété et un vaste public. Mais il devient également concret dans des essais philosophiques (L'Être et le Néant 1943, L'existentialisme est un humanisme 1946) ce qui le rend le représentant principal (fr.) de l'existentialisme athée. Et c'est à cause de cet athéisme quasiment fanatique que le pape met les ouvres sartriennes à l'Index pour « protéger les croyants des doutes dangereuses ».

Du professeur apolitique à l'activiste politique avec une réputation mondiale
En même temps pendant la 2e GM, il est appelé sous drapeau comme soldat météorologiste (1939) et n'a pas d'idées de la dimension de cette guerre. Il est individualiste, n'a pas de conscience politique et bien qu'il soit pacifiste il ne lutte pas pour la paix. Sartre est fait prisonnier et libéré en 1942. Vers 1944, Albert Camus le recrute pour le réseau résistant Combat.
Finalement, la guerre le change de deux façons : De l'apolitique, Sartre se transforme en militant engagé et politiquement suractif. Avant un professeur intellectuel de Paris, il devient après la guerre une personnalité internationale.

L'écrivain existentialiste (2) actif
En 1945, il fonde la revue Les Temps Modernes dans laquelle il appelle les intellectuels à l'action (« L'écrivain est en situation dans son époque : chaque parole a des retentissements. Chaque silence aussi. »). Sartre ne veut plus rédiger des écrits qui demeureraient seulement, mais changer activement l'esprit du monde. C'est probablement la raison pourquoi sa philosophie théorique reste si proche de la réalité vécue prônant la liberté et la responsabilité totale devant les autres et devant soi-même. Ainsi, elle devient praticable et également une mode. Au cours de cette fureur existentialiste, la philosophie gagne même une sorte de réputation religieuse ce qui semble un peu d'outrepasser l'auteur qu'on appelle entre autre « maître à penser » ou « conscience de la nation ».
Mais celui-ci continue avec ses amis sans se laisser détourner à préciser l'existentialisme ainsi qu'à trouver un troisième chemin refusant le capitalisme et le stalinisme.
Alors, il fond un parti politique en 1948 (le Rassemblement Démocratique Révolutionnaire) réunirant des socialistes et des communistes qui échoue un an plus tard. Résultat : il s'oriente vers le PC auprès il se sent toujours mentalement attaché. Mais après la répression sanglante du soulèvement hongrois en 1956, il rompt avec le parti ce dont il ne supporte jamais le système autoritaire, en tout cas.
Puis, il prend publiquement parti pour la FLN (Front de libération nationale) pendant la guerre d'Algérie (-> son immeuble plastiqué par l'OAS - Organisation armée sécrète) et soutien activement la révolution cubaine jusqu'à l'affaire Padilla (grave condamnation de 75 pacifistes sans procès).
Par la suite, au plan théorique, il s'occupe de la littérature du XIXe (surtout Flaubert -> L\'Idiot de la famille 1972) et point du structuralisme (détermination de l'homme comme créature imbriquée dans des structures le dépassant) qui dame le pion à l'existentialisme.
Mais par ses actions, Sartre est toujours présent aux foyers de la crise et s'engage pour sa philosophie (refus du prix Nobel pour le roman autobiographique Les Mots 1963), les opprimés et la liberté des hommes (la guerre de Corée) ainsi que contre la politique extérieur des Etats-Unis et tout gouvernement arbitraire. Il s'engage jusqu'au bout quoique sa santé s'altère rapidement de plus en plus depuis les années 1970. En 1973, il est presque entièrement aveugle et participe quand même à une conférence de presse en faveur de réfugiés vietnamiens.
Fait intéressant : sentant la proche mort, il écrit dans le Nouvel Observateur : « Je me sens, non comme une poussière apparue dans le monde, mais comme un être attendu, provoqué, préfiguré, comme un être qui ne semble pouvoir venir que d\'un créateur et cette idée d\'une main salvatrice qui m\'aurait créé me renvoie à Dieu. » Le 15 avril 1980, Jean-Paul Sartre meurt dans l'hôpital Broussais à Paris.







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